Ho là là, cela fait donc un an que j'écris sur ce blog, que vous me répondez, que je vous réponds, que nous dialoguons, quoi...
Un an, c'est un peu long, non? Moi je trouve. Tout passe, tout lasse...
Du coup, j'ai pris la grande décision de cesser ce blog.
Poisson d'avril!
Euh, enfin, pas vraiment... En fait, Félicie et moi avons décidé de déménager nos aiguilles à tricoter, notre vieille singer turquoise, notre canap et ses coussins verts.
Désormais, on s'installera ici pour bricoler et ronronner:
http://www.felicie-a-paris.fr/
vendredi 1 avril 2011
mercredi 30 mars 2011
Gilet Nina (et une jupette en prime!)
Gilet : modèle et coton Phildar
Jupe : patron Burda couture Facile
Tissus et dentelles : brocantes, chutes, récup
Teinture noire : Dylon
On ne voit pas grand chose sur les photos, mais je me suis bien embêtée à coudre un petit ruban style "lingerie" tout le long des bandes de côtes, de l'encolure, et des manches. Le résultat n'est pas assez visible, c'est dommage, mais j'ai vraiment eu du mal à trouver la couleur qui irait impeccablement avec celle du coton, du coup, je n'ai pas trop fait la fine bouche quand à sa largeur. Si j'en trouve un plus joli, je le remplacerai.
Je ne suis pas entièrement satisfaite des finitions,
notamment concernant les pressions, trop visibles lorsque le gilet est porté...
J'en profite pour vous raconter un peu l'histoire de la jupette que je porte : je l'ai réalisée il y a au moins deux ans, avec des chutes de plumetis noir, et un coupon de broderie anglaise récupéré, jadis bleu. La dentelle qui borde le bas de la jupe et la ceinture vient d'une brocante, et était blanche.
La jupe a été très longue à coudre, car est constituée de plusieurs panneaux qui s'imbriquent les uns dans les autres...
A la fin de ma couture, j'avais donc une jupe noire, bleue et blanche : magnifique!! Un tour dans la machine avec de la teinture noire et hop, le tour était joué!
Edit de 13h 41 :
Petit schéma juste pour toi, Papelhilo!
Les panneaux de dessus sont chez moi en plumetis, et ceux de dessous en broderie anglaise.
Et voilà!
dimanche 27 mars 2011
Quand le requin dort, Milena Agus
Quand maman était jeune, grand-mère lui recommandait de ne pas rentrer après l'heure fixée.
"J'ai trop attendu dans ma vie, disait-elle, ton père pendant toute la guerre, et après, le mariage qui ne venait jamais, et après une maison entièrement à nous. Je ne peux plus attendre."
Si bien que maman était obligée de téléphoner à grand-mère de tous les endroits où elle était. Par exemple : "Je suis chez Martina et là on va chez Gianluigi. Ca nous prendra vingt minutes."
Et ensuite de chez Gianluigi : "Maintenant on est chez Gianluigi avec Martina et on va aller chez Carlotta. Ca nous prendra un quart d'heure."
Elle était obéissante et quand dans une famille quelqu'un occupait le téléphone, en ce temps-là il n'y avait pas les portables, la pauvre en tremblait d'angoisse et rentrait à la maison en courant.
Malgré toute sa bonne volonté, elle était quelques fois en retard, et alors grand-mère appelait la police, les carabiniers et les hôpitaux. Une fois même la morgue, où elle trouva un type fort sympathique qui lui répondit :
"Non, votre fille n'est pas là. Mais dès qu'elle arrive, si vous me laissez votre numéro, madame, je vous appelle immédiatement!"
Tout ça, papa nous le raconte pour nous faire rire, et d'autres choses encore de maman quand elle était jeune, comme par exemple qu'elle n'avait aucun sens de l'orientation, et quand elle se perdait c'était lui qu'elle appelait, pour ne pas inquiéter ses parents.
"T'es où, beauté? Je vais t'expliquer le chemin que tu dois prendre.
- Mais je ne sais pas où je me trouve.
- Regarde le nom de la rue, beauté.
- Il n'y en a pas.
- Mon cul, beauté! Décris-moi ce que tu vois autour de toi."
Papa dit que maman était si phénoménale pour les descriptions qu'il reconnaissait aussitôt le quartier où elle s'était perdue, et de cabine téléphonique en cabine téléphonique il la guidait vers le salut.
"J'ai trop attendu dans ma vie, disait-elle, ton père pendant toute la guerre, et après, le mariage qui ne venait jamais, et après une maison entièrement à nous. Je ne peux plus attendre."
Si bien que maman était obligée de téléphoner à grand-mère de tous les endroits où elle était. Par exemple : "Je suis chez Martina et là on va chez Gianluigi. Ca nous prendra vingt minutes."
Et ensuite de chez Gianluigi : "Maintenant on est chez Gianluigi avec Martina et on va aller chez Carlotta. Ca nous prendra un quart d'heure."
Elle était obéissante et quand dans une famille quelqu'un occupait le téléphone, en ce temps-là il n'y avait pas les portables, la pauvre en tremblait d'angoisse et rentrait à la maison en courant.
Malgré toute sa bonne volonté, elle était quelques fois en retard, et alors grand-mère appelait la police, les carabiniers et les hôpitaux. Une fois même la morgue, où elle trouva un type fort sympathique qui lui répondit :
"Non, votre fille n'est pas là. Mais dès qu'elle arrive, si vous me laissez votre numéro, madame, je vous appelle immédiatement!"
Tout ça, papa nous le raconte pour nous faire rire, et d'autres choses encore de maman quand elle était jeune, comme par exemple qu'elle n'avait aucun sens de l'orientation, et quand elle se perdait c'était lui qu'elle appelait, pour ne pas inquiéter ses parents.
"T'es où, beauté? Je vais t'expliquer le chemin que tu dois prendre.
- Mais je ne sais pas où je me trouve.
- Regarde le nom de la rue, beauté.
- Il n'y en a pas.
- Mon cul, beauté! Décris-moi ce que tu vois autour de toi."
Papa dit que maman était si phénoménale pour les descriptions qu'il reconnaissait aussitôt le quartier où elle s'était perdue, et de cabine téléphonique en cabine téléphonique il la guidait vers le salut.
mercredi 23 mars 2011
Miroir, mon beau miroir...
Lorsque je suis arrivée chez Monsieur l'an dernier, j'ai abandonné mon petit appart nancéien très mignon mais plutôt vétuste pour un très beau logis haussmanien, tout propre et plein de cachet. Or, depuis presque un an que Monsieur y habitait, on ne peut pas dire que le bel appartement ait été très exploité... Disons que le décor était tout ce qu'il y a de plus pur. De plus zen.
De plus... vide.
Mon arrivée a donc bien chamboulé les choses, puisque j'étais accompagnée d'un chat, d'une demi-douzaine de petits meubles 50 repeints en rose et autres violets (dont la moitié a aterri à la cave faute de place), et d'une machine à coudre et de tout ce qui va avec (c'est à dire bien peu de choses, n'est-ce pas?!).
Le choc des cultures a été rude, c'est bien peu de le dire. Comment faire cohabiter une coiffeuse 1930 chinée, décapée et repeinte avec amour avec une penderie en bois noir exporté montée en kit?
La coiffeuse a perdu. Zou, à la cave. C'était elle ou la table de couture.
Privée de la moitié de mes repères, il a donc fallu que je commence doucement (ne jamais brusquer le Mâle lorsque l'on colonise sa tanière!) mais sûrement ("c'est aussi chez moi, oui ou non?!") à mettre ma petite touche personnelle dans notre environnement désormais commun.
J'ai donc commencé par cette petite guirlande de pompons toute simple pour égayer notre chambre, qui dispose d'une magnifique cheminée surmontée d'un grand miroir, mais qui me donnait une sensation de froideur...
De plus... vide.
Mon arrivée a donc bien chamboulé les choses, puisque j'étais accompagnée d'un chat, d'une demi-douzaine de petits meubles 50 repeints en rose et autres violets (dont la moitié a aterri à la cave faute de place), et d'une machine à coudre et de tout ce qui va avec (c'est à dire bien peu de choses, n'est-ce pas?!).
Le choc des cultures a été rude, c'est bien peu de le dire. Comment faire cohabiter une coiffeuse 1930 chinée, décapée et repeinte avec amour avec une penderie en bois noir exporté montée en kit?
La coiffeuse a perdu. Zou, à la cave. C'était elle ou la table de couture.
idée : MCI n°68, juin 2008
J'ai donc commencé par cette petite guirlande de pompons toute simple pour égayer notre chambre, qui dispose d'une magnifique cheminée surmontée d'un grand miroir, mais qui me donnait une sensation de froideur...
Monsieur a eu un petit sourire mais a validé l'idée. Ouf!
dimanche 20 mars 2011
Dimanche
Du vélo.
Une promenade au jardin des Plantes.
Des mots fléchés à trois sur un banc.
Des madeleines maison et du thé très, très bon.
Mais aussi :
Des finitions minutieuses, un thé latté très sucré, et des caresses à Félicie.
Bon dimanche soir à vous!
mercredi 16 mars 2011
Rebelle!
Pourquoi ce titre, alors que la marinière est typiquement le pull "mouton", que toute fille un peu dans le vent a dans son armoire, à profusion, depuis déjà deux ans au moins?
Modèle et laine : Phildar
Robe : Fernande
Eh ben parce que moi, je suis une rebelle de la marinière, et pour trois raisons :
1) J'ai deux ans de retard sur la mode
2) La mienne, de marinière, elle est pas bleue et blanche mais "aubergine" et "ficelle"
3) Et surtout... elle est trouée.
Et attention! N'allez pas croire que tricoter un pull troué est une affaire facile! Que nenni! Lorsque Phiphi propose un modèle de fringue déchiquetée, c'est avec un diagramme à l'appui, et des mailles torses et des jetés en veux-tu en voilà! C'est du sérieux, hein, d'avoir l'air cool et négligé!
L'affaire Marinière a été menée à quatre tricoteuses, lancée au cours d'une soirée tricot avec les copines de TN.
Mag a révélé, comme moi, son penchant rebelle, en trouant volontairement son pull. Pour les âmes sensibles choquées par tant de grungy-attitude (et encore, je vous ai épargné les épingles à nourrice glissées sur les épaules, proposées par le modèle), allez voir celle de Zibusine : c'est la même, avec quelques modifs, en version jeune fille rangée dont le pull n'a pas été grignoté par les rats (et pourtant...!). Et Hélène, quant à elle, a fait un autre modèle, plus loose, et avec lequel j'avais grandement hésité, et elle vient de rempiler avec une version très proche, mais boutonnée aux épaules!
Monsieur, qui, pourtant, adorerait avoir une chérie BCBG habillée en bleu marine et coiffée d'un gentil chignon, s'est enthousiasmé devant cette dernière création (je soupçonne cependant que ce soit la coupe fort près du corps qui lui plaise, davantage que le concept!).
Edit :
Hier soir, soirée tricot : chacune est venue en tenue de combat!
Zibusine, Mag, Hélène et moi!
Tamanoir a bien du mérite d'avoir réussi à prendre une photo pas trop floue de 4 nénettes gloussantes...
dimanche 13 mars 2011
☀
Suis de retour!
Toute motivée, bien reposée, et, contrairement à ce que je craignais, pas trop déprimée de retrouver Paris, qui, avec le beau soleil printanier de cette semaine, est vraiment très joli!
Il faut dire que mon comité d'accueil est plus qu'agréable...
Félicie, bien que ultra gâtée par Monsieur durant mon absence, ne me lâche pas d'une semelle, et me raconte un milliard de choses en miaoutant toutes les trois secondes.
Dommage, je ne parle pas encore couramment le Chat...
Allez, cette fois je vous dit à mercredi, avec du tricot au programme! (si j'arrive à prendre des photos!)
PS : j'ai reçu un award de la part de la gentille Paunnet: c'est l'occasion d'aller découvrir son blog, elle couds de belles robes vintage (la courageuse!) et son blog est une mine d'inspirations!
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