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lundi 20 décembre 2010

Jupe Laura

Jupe : jadis jupe Laura Ashley
T-Shirt : robe-tunique Fernande

La dernière fois que je suis allée rendre visite à mes parents, je suis repartie avec un petit trésor dans mes bagages : une jupe Laura Ashley.
Ma mère en a trois dans son placard, qu'elle garde comme autant de trésors précieux, mais qu'elle ne mets plus depuis bien longtemps. Le coton est toujours aussi beau, mais la coupe est un peu démodée.
J'avoue que j'avais depuis un moment perdu l'espoir d'en récupérer une. J'ai donc été toute étonnée de voir ma mère arriver avec cette jupe sous le bras, me proposant d'en faire ce que je voulais.

Avant / Après

Evidemment, en premier lieu, il fallait la raccourcir. La longueur mi-mollet, même remise au goût du jour par Mad Men, ne va pas franchement à beaucoup de monde (en tout cas à moi pas du tout!). Je m'en suis donc occupée, en faisant de petits plis plats sur les derniers cm, histoire de garder de la longueur "au cas où" (en cas de regret, y aura qu'à défaire les coutures et je retrouverais une bonne longueur!), mais aussi pour alourdir le bas de la jupe et lui donner un tombé plus joli.

En deuxième lieu, je voulais donner du relief au motif, et l'éclairer. J'ai pensé à rebroder certaines fleurs avec un gros fil plus vif, à coudre des boutons nacrés ça et là, mais finalement, c'est en allant au marché avec Ciss et Magali que l'idée m'est apparue, en tombant sur un carton rempli de boîtes de sequins : coudre des sequins rouges très discrets, pour réhausser certains motifs, uniquement sur la ceinture. (Bon, j'avoue, l'idée m'a aussi été soufflée par Hélène Le Berre, auteur de l'un de mes livres fétiches, dont j'ai déjà parlé ici)



Evidemment, on partait d'une très bonne base : un coton d'extrêmement bonne qualité, qui, malgré les années, n'a rien perdu de sa couleur (je ne modifie pas les photos, mais l'éclairage en cette saison est un peu capricieux : l'image en haut à gauche est la plus fidèle) (et oui, j'ai assorti mon vernis à ongles à ma jupe, et alors, hein? C'est les wacances, bien le droit d'être futile, na!)une coupe simple, mais avec un empiècement de taille bien ajusté, et une belle ceinture à nouer à l'arrière.


Moi, je suis conquise par le résultat, je la trouve vraiment chouette, je la porte depuis ce matin et j'ai juste envie de sautiller partout en tournant sur moi-même pour qu'elle s'ouvre en corole! Je trouve qu'elle a un peu le style des jupettes taille haute qu'on a vu dans pas mal de blogs mode de suédoises il y a deux-trois ans, et j'adore ce style assez pimpant et sans chichi...

Et vous, qu'en pensez-vous?...

mercredi 15 décembre 2010

Noël approche...

... et depuis le 6 décembre, soit le jour de la Saint Nicolas, voilà ce qui orne ma porte d'entrée :


J'avais réalisé cette couronne l'an dernier, d'après un modèle trouvé dans un Marie-Claire idées. C'est une idée vraiment toute simple, la seule difficulté réside dans l'assemblage et l'assortiment des tissus. En mettant mes chutes et celles de ma mère en commun, nous avions réussi à faire deux jolies couronnes!


Les photos ne sont pas très belles, car il fait sombre dans mon couloir! La structure de base, en paille (donnée par ma mère, merci môman) est recouverte de lin brut, et des grappes de yoyos et de petites boules remplies de coton sont cousues dessus.

Cela rendrait mieux si je pouvais l'accrocher au milieu de la porte, et ce serait encore mieux si mes voisins pouvaient s'y mettre aussi, histoire de donner un petit air festif aux communs de l'immeubles...

(C'est en voyant le dernier post d'Eolune, dont la couronne est toute mignonne et toute pomponnée que j'ai eu envie de montrer la mienne! Vous en avez fait une, vous aussi?)

dimanche 12 décembre 2010

Paris de ma fenêtre, Colette.

J'avais trouvé ce bouquin en brocante, il y a deux-trois ans. je ne l'ai pas encore lu entièrement, car je le trouve tellement extraordinaire que je veux le savourer le plus longtemps possible...
Il s'agit de petites chroniques, qui semblent écrites en réponse à des courriers de femmes que recevait Colette entre 1940 et 1943. L'édition date de 1944. Peut-être ces chroniques étaient-elles publiées dans un journal? Je n'en sais rien, si l'une de vous est renseignée, ça m'intéresse!
Les sujets abordés sont très pratiques, et comme toujours, ce sont ces descriptions du quotidien féminin que j'adore chez Colette. C'est très prosaïque, et c'est ce que j'adore dans ce bouquin. Bien plus efficace qu'une leçon d'histoire.
Dans l'extrait que je vous cite, elle aborde le chapitre vestimentaire, et le manque de tissus...


La prévoyante de pur-sang, qui a sa provision de costumes tailleurs et de chemisiers, n'est pas intéressante. Blâmons-la de stocker l'élégance et donnons notre attention à l'industrieuse qui, dans peu de temps, se vouera à son miracle favori, c'est-à-dire faire de rien quelque chose. D'un drap de lit usé au milieu elle tirera d'abord trois blouses d'été, pure toile de lin, puis un lot de petits essuie-verres, essuie-mains, essuie-tout. Cependant, une autre virtuose, qui gardait en pièces trois douzaines de torchons de fil, les assemble et confectionne un drap de lit.
Madame, vous possédez deux jupes étroites que la mode condamne et que l'usage défraîchit? L'une est beige, l'autre marron? Vous ensachez l'une dans l'autre, tête bêche, et vous ferez si bien que le haut de l'une fournisse, découpée en pointes, l'ampleur qui manque à l'autre. Un peu comme les triangles du jeu de jacquet, vous voyez d'ici?
(...) Fouillez, fouillez Paris, fouillez votre imagination, vos armoires, affûtez votre oeil, votre flair! N'y-a-t'il pas, dans une boutique obscure d'Ile-de-France ou de Bretagne, un de ces "gilets à manches" finement rayés de noir et jaune, noir et rose, jaune et vert, qui faisaient partie de la tenue matinale imposée aux valets de chambre? Leur étoffe est d'usage, et vous les trouverez charmants, retouchés à votre taille, amputés des manches noires...
Il était autrefois - je vous parle de 1938 - un tissu de toile verte, verte comme le seigle jaune, verte comme la chenille du chou, et réservée aux tabliers de cordonniers.. Il y avait une sorte de percale quadrillée, d'un mauve délicat, dévolue aux garçons bouchers... Il y avait ce bleu charmant, qui conviendrait si bien à l'été proche, ce bleu, plus touchant à chaque lavage, d'où l'on tirait les salopettes... Utiles ou inutiles, mes suggestions montrent ma bonne volonté.

jeudi 9 décembre 2010

° itinéraire d'un tricot °

En commençant mon dernier tricot (le gilet Nicole), j'avais décidé de prendre des photos de toutes les situations dans lesquelles je le tricoterais... Je ne m'y suis pas strictement tenue, j'ai donc bien l'intention d'y penser plus souvent une prochaine fois!

au boulot, lors d'un premier remplacement près de Nancy / dans le TGV Est
à la maison un dimanche matin / au boulot, lors de mon remplacement actuel
à la maison un samedi après-midi / chez Magali, lors d'une super aprèm

Je tiens à préciser que, lorsque je tricote au boulot, c'est uniquement durant ma pause de midi, ou lorsque plusieurs absents me laissent une pause pour souffler!! Je n'ai pas pour habitude de faire mes séances en tricotant, non non non!

Et vous, où et quand tricotez-vous?

samedi 4 décembre 2010

Série noire : suite et fin!

ou gilet Nicole.
interprétation perso d'un modèle Phildar
(Automne-Hiver 2001)
Laine : Frimas de Phildar
Jupette : Klara


Promis, juré, c'est le dernier. Je suis passée chez Phildar mercredi, et mon sac ne contient rien de noir, pas plus que ma table de couture, qui croule sous les tissus imprimés!

Seulement voilà, mis à part un gilet acheté par erreur (très joli, seulement les manches sont trop courtes...), pas de gilet noir dans mon armoire. Il me fallait à tout prix parer à ce manque : pour moi, le gilet noir, c'est l'Indispensable. Encore plus que le petite robe noire. C'est le truc qu'on peut enfiler au-dessus de n'importe quoi, de n'importe quelle couleur, de n'importe quel imprimé, de n'importe quelle forme.



La laine utilisée est toute douce et très douillette, parfaite pour les températures actuelles! L'original était plus long, et boutonné tout le long, avec une ceinture au niveau des hanches.

J'ai raccourci le mien (involontairement, malgré toutes mes mesures il est plus court que ce que j'avais prévu...), et ai préféré faire une fermeture invisible par deux pressions (je pense en rajouter une entre les deux, car ça a tendance à faire un trou!).

Et le tricotin, alors, vous devinez à quoi il m'a servi, désormais?!

En parlant de tricotin, je vous invite à faire un tour sur le très joli blog d'Oré, qui a fait de superbes bijoux avec, qui me font baver d'envie...

Monsieur ne s'est pas étendu, ayant l'air de penser que, bon, c'est un gilet noir, quoi...

lundi 29 novembre 2010

TriCotiN


La suite bientôt...

La petite pochette brodée main et le tricotin
m'ont été offerts par ma mère, peut-être pour la St-Nicolas de l'an dernier,
je ne sais plus...

mercredi 24 novembre 2010

Noir c'est noir!

ou robe-tunique Fernande.
Patron : Burda juin 2010
Jersey : Mondial Tissu (collection en cours)

Non, je ne m'habille pas qu'en noir pour aller bosser, mais il me semble que je manque de basiques à mettre à la sauce boulot pour la semaine, et à la sauce casual pour les week-end. Et ce besoin de noir me paraît montrer que le boulot est rééllement une sorte de deuil pour moi!!

Je suis la plupart du temps en jupe ou robe, c'est vraiment dans ce type de tenue que je me sens moi. Je trouve cela plus féminin et plus élégant. Cependant, en ce moment, lorsque j'attends le train à 20h le soir pour rentrer, je me caille les gambettes, et l'envie d'un bon vieux jean tout mou me vient...


Je suis donc partie de cette dualité pour ma dernière créa: une robe pour me faire plaisir, mais qui puisse être portée en tunique sur un jean pour répondre à mon besoin.

tunique / robe
oui, je sais, la version robe est courte, d'où la nécessité de mettre
un jean dessous si l'on veut rester décente pour travailler!

Le tissu est une sorte de jersey double, c'est à dire qu'il y a une superposition de deux tissus : un jersey simple, et une dentelle de jersey. je trouve l'effet assez sympa, si l'on accessoirise tout ça pour éviter le
côté tapisserie damassée!

Notez la ceinture qui fait toujours un effet boeuf aux enfants :
"T'as des bonbons dedans?"
"T'as un pistolet dedans?"
"T'as des sous dedans?"

Mes photos ne mettent pas vraiment en valeur la coupe de la robe, le dessin technique est bien plus lisible:


Je suis relativement contente du résultat, Fernande m'ayant déjà accompagnée plusieurs fois tant au boulot qu'en mode cocooning sur canap. Le drapé au niveau de l'encolure, qui se prolonge jusqu'à la taille, rend vraiment bien, même si j'imaginais le modèle un peu plus près du corps au niveau du buste...

Gros plan sur le "drapé", qu'on ne voit guère sur les photos précédentes...

En regardant les photos, je me dis que la différence est assez flagrante entre celles prises avant le boulot (genre youpi le bonheur illumine mon visage et je ne tire même pas la tronche...) et celles prises un jour sans boulot!

Monsieur, fidèle à lui-même, a su repérer dès le premier coup d'oeil, le petit truc qui me faisait douter...
Sur cintre : "Mais, elle est super large, non?"
Portée : "Ah, non, ça va, je reconnais tes épaules!"

mercredi 17 novembre 2010

Black Basic bis

Bis, car peut-être vous rappelez-vous de ce premier black basic?

patron : Burda janvier 2010
tissu : brocante

De nouveau pour le boulot, j'ai ressenti le besoin d'avoir un classique simple à assortir, une jupe noire, sans trop de fioritures, mais pas trop classique pour autant. C'est difficile de s'habiller pour le boulot, je trouve. J'ai envie d'être crédible et sérieuse face aux parents et patients adultes, et en même temps je ne veux pas étouffer mon petit grain de fantaisie, qui généralement amuse et apprivoise les enfants...



Mon attentionnée maman m'avait dégotté un superbe coupon de lainage noir dans une brocante cet été, de bonne qualité, suffisamment grand. Comme souvent, j'ai feuilleté les catalogues d'une marque que j'affectionne, en quête d'inspiration... J'ai fini par repérer deux jupettes qui correspondaient bien à mon envie.

Munie de mon super récapitulatif Burda (un cahier relié contenant les photocopies des dessins techniques de tous mes magazines, histoire de pouvoir facilement faire abstraction du stylisme parfois visuellement agressif de nos amis germaniques), j'ai trouvé un patron quasi identique, qui m'a permis de réaliser ma jupe pour moins de dix euros (fil + fermeture éclair étant mes seules fournitures achetées).


Le résultat est simple, sobre mais tout de même mignon, je trouve, avec la forme légèrement ballon que donnent les deux plis plats à côté de chaque poche. J'ai un peu abaissé la taille par rapport au patron d'origine, car j'avais peur qu'elle soit vraiment trop haute. Finalement, je n'aurais peut-être pas dû, elle n'est par conséquent ni vraiment taille haute, ni vraiment taille basse!

J'ai gardé l'idée du parement le long de la ligne de montage de la jupe, que je trouvais vraiment sympa. On ne le voit pas très bien sur les photos...


Je suis très contente car j'ai réussi à la coudre en une journée avec des finitions impec, ce qui me fait dire que, peut-être, Eolune et By Night avaient raison lorsqu'elles me disaient que le boulot me forcerait peut-être à être encore plus efficace!

Monsieur, en voyant la jupe, s'exclame : "Souperrrbe!! Mais elle est un peu trop basse, non?"
Argh.


lundi 15 novembre 2010

Quel est le point commun entre un chat et un fer à repasser?...




(J'aurai de petites choses à vous montrer bientôt... Me reste juste à trouver le temps de prendre des photos!)

mercredi 10 novembre 2010

Klara + Adeline + Eléonore

Eléonore, cela pourrait être un prénom choisi pour un nouveau joli vêtement, tellement il est beau visuellement et auditivement!

Eléonore, c'est surtout le prénom d'une fille épatante à la voix très douce, avec qui j'ai passé mon samedi après-midi.




Petite tenue cousue-main, presque de la tête aux pieds :
jupette Klara
veste Adeline
châle crocheté l'automne dernier


Non, le parapluie n'était pas là pour décorer,
je peux vous assurer qu'il a bien servi!

Et maintenant, je regarde les pages mode des magazines tout à fait autrement, en me disant que ces filles sont super douées pour réussir a afficher des airs aussi naturels face aux appareils photo! Moi, je me donne juste l'impression d'être une grande gigue toute coincée! 

Mais bon, j'espère bien qu'Eléonore me donnera encore l'occasion de m'améliorer sur ce point-là...

(Et puis, si vous ne le saviez pas encore, cette fille extra est douée en plein d'autres choses : la couture,  mais aussi l'informatique, puisque c'est la grande prêtresse créatrice de Thread & Needles...)

mercredi 3 novembre 2010

° hibernation partielle °

Juste un petit mot pour vous dire que je reprends le travail demain, après une petite pause professionnelle bien plaisante  mais absolument pas rémunérante ...
( eh oui, voilà l'explication de mon hyper-activité créative de ces derniers mois, qui m'étonne moi-même!! )

Je sais que j'ai besoin de créer pour être épanouie, mais je sais aussi que j'ai besoin que mon esprit soit totalement disponible pour créer, ce qui risque de ne pas toujours être le cas durant les quatre mois qui viennent!

J'espère que ce blog, que vos petits messages ont transformé en une véritable bulle apaisante et enrichissante, sera un moteur pour me pousser à déplier papier à patrons et coupons de tissus à mes moments de liberté... mais pour autant, je ne veux pas poster pour poster, ni me mettre la pression vis à vis de ce blog (et encore moins vis à vis de la couture!) : je tiens à privilégier la qualité à la quantité, le plaisir et non la contrainte!

Alors, pas de pause, juste un petit ralentissement du rythme...
Le temps de trouver  encore une fois  mes marques...
Et puis, si je vous manque, consolez-vous en allant papoter avec les autres couturièr(e)s de thread & needles, vous êtes sûr(e)s de m'y croiser!

En attendant, rien que de penser au boulot, ça me donne envie de faire comme Félicie...

dimanche 24 octobre 2010

+ lectures du dimanche +


Pour l'inspiration :
les catalogues hiver de Toast, vêtements et maison
le deuxième Somewhere de la saison

Pour les patrons :
le Burda de novembre... wahou!

Pour une vie parallèle :
Berthe Garlan, d'Arthur Schnitzler
(même si je préfère ma vie à la sienne!)

Pour la gourmandise :
du vrai chocolat chaud au chocolat
un délicieux marbré vanille-choco, amené par des copines,
souvenir d'un vendredi soir tout autant délicieux!

mercredi 20 octobre 2010

* ballerines *

Pour avoir chaud aux petons lors des journées cocooning à la maison, alors que la température s'est sérieusement rafraîchie...
modèle : Phildar, catalogue accessoires 2009
fil : Phildar, fins de pelotes
il me restait même du fil irisé
pour faire briller les pompons!

Il me reste deux semaines pour dresser Félicie afin qu'elle me les apporte gentiment  à la bouche chaque soir lorsque je rentrerai du boulot!

C'est pas gagné...

Oui, le pompon provoque des réactions inattendues...
J'ai du mal à retirer l'Objet de la bouche du Fauve!

mercredi 13 octobre 2010

. Robe Ninon . défi'13 Petits Motifs .

Patron : Burda couture facile printemps-été 2008
Tissu tout doux, tout douillet, à toutes 
petites fleurs : trouvé au marché

Comme pour le défi Rose, j'ai pris celui-ci comme une occasion de finir quelque chose que j'avais déjà bien commencé, mais laissé de côté, énervée par une impression de loupé. D'ailleurs encore maintenant, après avoir passé la matinée à découdre, recoudre, essayer, redécoudre, rerecoudre, etc,... je ne suis toujours pas rééllement convaincue par le résultat.
J'avais donc commencé cette petite robe l'automne dernier, mais l'avais laissée en boule au fond de ma malle de déménagement depuis mon arrivée à Paris. En voyant le thème du défi'13 de ce mois-ci, les Petits Motifs, c'est tout de suite à cette tentative de robe-boule que j'ai pensé.


Le patron, que vous pouvez vous procurer gratos sur le site internet de Burda, a subi quelques modifications... J'ai ajouté un col bateau-bénitier, et surtout, j'ai enlevé énormément d'ampleur au niveau du dos. J'avais dans l'idée de faire une robe-boule, dont le bas serait donc cousu sur une doublure légèrement plus courte, mais je ne suis toujours pas satisfaite par cet aspect de l'affaire... Je crois qu'il faut que j'enlève encore quelques cm au bas de la robe, afin qu'elle ne soit que très légèrement plus longue que la doublure. Si j'en ai le courage, je m'y remettrai peut-être ce soir...


Enfin, même comme ça, elle est portable, tout de même, non?

lundi 11 octobre 2010

Anaïs + Lucie

Un dimanche après-midi de septembre, à Paris, j'ai rencontré cette fille qui transforme en or tout ce qu'elle touche (tissus, photos, et sans doute encore bien d'autres choses!)...

Après un papotage à la terrasse d'un café, nous avons erré dans les rues de son quartier préféré.

J'ai tenté de prendre un air naturel pris la pose, pour vous montrer une tenue toute cousue main, dans un contexte un peu plus gai, spontané et coloré que mes poses statiques contre mon habituel mur blanc d'appartement!


photos : made by 6!


vêtements : gilet Anaïs et mini-robe Lucie


... et une petite dernière pour mes deux fidèles lectrices
toujours très attentives aux coiffures arborées ici...


C'est ensuite Ciss qui a posé, pendant que moi, j'appuyais soigneusement sur le bouton de son appareil, essayant d'éviter de lui couper un bras, la moitié de la tête ou le bout du nez! Mais pour voir ça, c'est chez elle qu'il faut vous rendre...
Et en comparant le décalage entre nos deux tenues, vous réussirez sans doute à deviner quelle est la fille du Sud qui voulais retenir l'été, et quelle est la fille du Nord-Est qui voulais faire venir l'automne plus vite!!

vendredi 8 octobre 2010

"Quand je me ressemble"...

Ce matin Lisa a posé cette question  pas futile pour un sou selon moi :
"Dans quelle tenue vous sentez-vous réellement vous?"

J'ai eu envie d'y participer car, si je fais mes propres vêtements, ce n'est pas seulement pour m'élever à mon petit niveau contre la société de consommation, mais aussi parce que c'est pour moi la meilleur manière de montrer aux autres qui je suis, ce à quoi je rêve, ce qui me constitue.

J'aime les histoires que l'on peut se raconter en revêtant telle ou telle tenue. J'aime porter des vêtements dont les couleurs douces, les imprimés fleuris et les patines me transportent loin de Paris, dans une bulle où le monde serait moins superficiel, moins agressif, plus créatif.

Je crois que ce besoin de porter des vêtements très personnels est encore plus prononcé depuis que j'habite ici, où faire les magasin devient très difficile, car trop de choix, trop de mauvaise qualité, trop de prix irraisonnés me dégoûtent. J'ai envie, encore davantage qu'auparavant, que mes vêtements créent une atmosphère en moi et autour de moi, et que ceux qui me croisent ressentent cet esprit, que j'espère doux, calme, apaisant...

Pour choisir cette fameuse tenue qui raconterait d'un simple coup d'oeil qui je suis, j'ai juste eu besoin de rassembler les vêtements et accessoires que je prends systématiquement dans mon sac lorsque je pars pour quelques jours, où que ce soit.


__ un grand châle en soie avec de très longues franges, cadeau précieux qui vient de loin __ des pinces à chignon en grande partie données il ya bien longtemps par ma mère pour faire tenir les tresses, les chignons, les torsades __ un boléro, comme celui-là, que je vous avais montré ici, ou celui-là, ou celui-là __ une veste douillette, comme celle-là, tout juste sortie de mon esprit __ mes bottes toutes patinées avec leur extraordinaire couleur, et des collants fantaisie, malgré les débats qu'ils suscitent au sein de mon couple! __ un petit sac, cadeau inattendu venant de la boutique inconnue d'un petit artisan __ un petit haut en jersey tout simple, cousu l'hiver dernier __ ma montre et un élastique à cheveux, toujours ensemble au poignet, ma bague __ la robe-doudou, toute douce et fluide, achetée en brocante il y a au moins trois ans, et dont j'ai décousu le deuxième volant pour en faire une robette __

Ca me plaît bien de voir que cette liste, assez représentative de ma penderie, respecte mon grand principe: rien ne vient des grandes enseignes cheap qui ont tendance à nous uniformiser... sauf l'élastique à cheveux et les collants, zut! Du fait-main, de l'artisannat, de la récup et de beaux présents!

Et vous, votre tenue-type, votre uniforme, votre refuge vestimentaire, il est comment? Vous le partagez avec nous chez Lisa?

mardi 5 octobre 2010

Veste Adeline

Ayé, elle est terminée, portée, aimée...
Hélas, malgré tous mes efforts, je n'ai pas réussi à obtenir de photos potables de la veste portée.


Elles sont toutes trop foncées, trop claires, trop floues. J'espère que vous réussirez tout de même à voir suffisamment... Je vous mets un pot pourri des moins pires. je précise que je n'ai pas la varicelle des jambes mais un collant à très petites fleurs roses... mais en voyant ces photos je commence à me dire que Monsieur a peut-être raison lorsqu'il me dit qu'ils font un drôle d'effet de loin...
En vrai, le tissu principal est couleur chocolat (donc une belle couleur assez chaude) et le tissu fleuri d'un joli jaune, avec des fleufleurs roses et violette).

Patron : Burda couture facile printemps-été 2006
Tissu brun : au marché, 3 euros le mètre
Tissu fleuri : Toto tissus
Boutons : Modes et Travaux
merci encore pour l'adresse, Julie!!!
Zips : récup


Bon, pour me rattraper et pour que vous ayez tout de même une idée plus précise de la bête, je vous montre quelques détails :


J'ai utilisé le tissu fleuri pour finir les coutures intérieures, mais aussi pour doubler les pattes d'épaules, le rabat du dos, la poche de devant et les empiècements de manches.

Je profite de ce post pour rendre hommage à ma double aiguille. Elle m'a servie fidèlement et ne s'est jamais vexée lorsque je l'insultais grommelais contre elle. Résultat : les surpiqûres sont nickel. Merci à elle.

Et pour finir... petit zoom sur les fameuses boutonnières, dont Germaine et moi avons vaincu grâce à vos gentils encouragements! (je vous raconte pas le stress au moment de brandir le coupe-fil pour trancher dans le vif...)

Et Monsieur, quelle fut sa réaction? Attention, c'est du lourd! "Mmmmh... (air inspiré)... On dirait la première collection de la créatrice de Gucci, tu sais, Trucmuchebidule..."

samedi 2 octobre 2010

Je boutonnière, tu boutonnières, il...

Oui, ce samedi, j'ai inventé un nouveau verbe : boutonniérer.


La petite veste que je suis en train d'élaborer (ouiiii, c'est une veste! Bravo Liza P. et Eolune qui avaient trouvé!) compte 13 boutons, et 5 boutonnières. Ben oui, seulement 5, car les autres sont des boutons de déco!

5 boutonnières, a priori, c'est pas la mer à boire.

Seulement voilà, ma bonne vieille Germaine n'est pas équipée du pied magique qui permet de faire les boutonnières automatiques... Armée de quelques chutes et du mode d'emploi ancestral religieusement remis par ma grand-mère, j'ai donc passé l'après-midi à résoudre ce problème de géométrie :

"Placer le levier de position à L et la largeur de point à 2 pour la piqûre latérale; placer le travail sous l'aiguille et aligner le centre du tracé de la boutonnière avec le repère central du pied presseur. Tourner le volant à main vers soi de manière à faire pénétrer l'aiguille dans le tissu au point A. Abaisser le pied et piquer jusqu'à la fin du tracé, point B. Laisser l'aiguille dans le tissu en B. Relever le pied et faire pivoter le travail autour de l'aiguille. Abaisser le pied et faire un point sans modifier le réglage du levier amenant le travail à C. Régler le levier à 4 pour l'arrêt et faire 6 points. Arrêter au point D. Ramener le levier à 2 et piquer jusqu'au point E. Le point E se situe environ à 6 points de la fin de la boutonnière. Régler à nouveau le levier à 4 et terminer la boutonnière en F par l'exécution de six points."

Les plus sérieuses d'entre vous réussiront peut-être à dessiner une boutonnière et à y placer les points A, B, C, D, E et F. Pour les autres, attention au bonnet d'âne!

Bon, après cet entraînement et cette petite pause délassante, je m'en vais réaliser les vraies de vraies, sur le vrai tissu de la vraie veste... nononon, j'ai pas les chocottes... pô du tout, pô du tout...

mercredi 29 septembre 2010

Coupez!

lundi 27 septembre 2010

...revue de presse du lundi...

Et aujourd'hui, tout plein de choses à feuilleter sur le canapé, entre une tasse de thé et une douce Félicie... pour pallier à l'absence prolongée de Monsieur!


* * * * *

Tout d'abord, le dernier Burda...

Est-ce que ça ne vous donne pas envie, vous, des pages pareilles? Moi je dis bravo à Mme Burda, qui est en train de faire un sacré effort pour relever le niveau de son légendaire stylisme germanique caca-beurk. Il reste juste la couverture, qui, elle, est toujours aussi peu attirante...

Dans ce même Burda, à la place de leur habituel "une fringue, 4 versions", il y a un petit changement : quatre tenues nous sont présentées, dont toutes les pièces sont issues en partie de ce numéro, et en partie d'anciens numéros (assez récents, tout de même). Moi qui suis adepte du total look cousu main (même si je n'en suis pas encore là, pas encore assez de fringues de moi pour ne porter que ça), je trouve l'idée assez bonne. Par contre, là, niveau stylisme, faudra repasser.

Et pour finir, je trouve leurs idées déco (avec des tampons et de la peinture textile) franchement sympas!


Pour celles qui l'ont acheté, qu'en pensez-vous?


* * * * *


Ensuite, le Biba d'octobre, dont je vous montre les meilleures pages : 

- une série de chignons très cocasses (raison de mon achat) , avec le mode d'emploi : vous apprendrez à vous faire un chignon banane avec des aiguilles à tricoter, oui oui oui mesdames!

- une page spéciale "accessoires de coutures", détournés en bijoux. Absolument inintéressant, mais c'est rigolo de tomber sur une page de ce thème dans ce type de revue.

- une publicité de lingerie extraordinaire, qui, à la place des habituels regards moqueurs, risque bien de nous valoir des coups d'oeil coquins de la part de nos voisins la prochaine fois que nous tricoterons dans le métro...



* * * * *


Le dernier Burda couture facile.

Euh...

Rien à dire pour sa défense, surtout, ne l'achetez pas, seule la couverture est jolie! (d'accord, ça remplace celle du burda tendances mode...) C'est même limite du foutage de gu... : la moitié des modèles est à télécharger, ce qui veut dire que dans la revue achetée, vous n'avez rééllement que très peu de patrons, et qu'il va falloir que vous vous embêtiez à coller vos soixante-quinze feuilles A4 si, par un grand malheur, vous vous entichez d'un autre de leur modèle.

Juste repéré un pantalon et un bustier.


Certaines d'entre vous l'ont-elles acheté? Votre avis?




* * * * *

Et pour finir, une petite devinette : saurez vous deviner de quelles revues sont issues ces deux doubles pages?


Réponse : !adruB ...tuah ne te ,abiB tse'c ,sab nE

Comme quoi Burda est vraiment en train de devenir un magazine féminin de pointe, mesdames!!!


vendredi 24 septembre 2010

# mini-robe Lucie #

Patron : Burda mars 2010
Tissu : mondial tissu
Croquet : brocante

Une mini-robe, donc, à la coupe très, très simple, et dont toute la difficulté réside dans l'encolure (une pince froncée de chaque côté) (oui, moi aussi j'ai découvert l'existence de la pince froncée!), qui donne un joli drapé.


Je ne retouche pas les photos, du coup si les couleurs varient de l'une à l'autre, c'est à cause de la lumière qui s'amuse à changer totalement en l'espace de 10 minutes... Cependant les couleurs sont assez vives, donc plutôt proches de cette deuxième photo que de la première.

Comme je n'aime pas trop la simplicité, j'ai rajouté un petit croquet le long des manches et sur chacune des fameuses pinces...

Oui, d'accord, c'est pas très clair, mais promis,
il y a un croquet aussi sur les pinces!
Voyez pas?

Bon, soyons honnête, sans ceinture, cette robe ne donne pas grand-chose...
Par contre, avec, y a moyen de s'amuser!

Taille haute :


Taille basse :


Mais aussi en tunique avec un pantalon, en superposition sur un sous-pull à manches longues, etc. Le tissu est très fluide, assez transparent (donc fond de robe obligatoire en-dessous!), mais tout de même chaud.
Qu'en pensez-vous?

Monsieur la trouve "super belle" et la préfère taille haute, mais ma mère, avec qui j'avais acheté le tissu, et qui ne l'a pas encore vue coupée-cousue, m'a dit: "Tu es sûre?... On dirait un peu les imprimés des tabliers de Mamie, non?..."